Pas de cancer provoqué par la cigarette électronique ?

Même lorsqu’elle est utilisée avec des liquides contenant un taux de nicotine, la cigarette électronique est, semble-t-il tout du moins, bien moins dangereuse pour la santé que la cigarette classique. Chose qu’une nouvelle étude tend une fois encore à confirmer, mettant en lumière l’absence de tumeurs cancéreuses engendrées par les émissions de la vapoteuse.

Si bon nombre de médecins s’accordent à penser que la cigarette électronique est bien moins dangereuse que le tabac, le manque de recul dont disposent les chercheurs ne permet pas d’affirmer que la vapoteuse est sans danger pour la santé.

Mais depuis l’avènement de ce nouveau mode de consommation et son immense succès notamment dans les pays européens, de nombreuses études sont menées afin de déterminer si oui ou non il est véritablement moins dangereux de vapoter que de fumer du tabac.

Pas de tumeur avec la cigarette électronique ?

L’une d’entre elles tend à prouver que la cigarette électronique n’est pas à l’origine de tumeurs cancéreuses. Menée par le groupe British American Tobacco, l’un des plus grands producteurs de tabac du monde, et publiée dans la revue Environmental and Molecular Mutagenesis, cette recherche est parvenue à la conclusion selon laquelle vapoter ne peut pas être à l’origine de tumeurs cancéreuses.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont travaillé en laboratoire. Ils ont exposé des cellules à la vapeur de cigarettes électroniques et à la fumée de cigarettes classiques. Les émissions de la vapoteuse n’ont, contrairement à celles de la cigarette classique, pas participé au développement de tumeurs cancéreuses.

Un manque de recul certain quant à l’impact de la vape

Cela suffit-il à affirmer que la cigarette électronique n’est pas nocive pour la santé ? Il est trop tôt pour pouvoir tenir ce type de discours, mais cette recherche, et elle n’est pas la première, tend malgré tout à prouver que vapoter est moins dévastateur que fumer des cigarettes classiques.

Bien sûr, bon nombre d’études sont et devront encore être réalisées, et ce sur le long-terme, pour déterminer l’impact réel de la cigarette électronique sur la santé humaine. Les chercheurs de British American Tobacco en sont bien conscients et entendent d’ores et déjà poursuivre leur travail en utilisant cette même méthode de test, l’analyse Bhas 42.

Auteur principal de cette étude, le Dr Damien Breheny affirme que cette méthode n’avait jusqu’alors jamais été expérimentée pour comparer l’impact de la cigarette classique et celui de la vapoteuse et produits de tabac chauffé sur la santé des fumeurs.