Le marché de l’e-cigarette demeure encore mineur en France mais il n’a pas cessé de se développer depuis son lancement voilà maintenant une dizaine d’années.
Aujourd’hui, des termes comme « vapotage » ou « vapoter » sont entrés dans le vocabulaire d’usage et même dans le dictionnaire depuis 2015.
Alors qu’un nouveau gouvernement est aujourd’hui entré en fonction, les acteurs du marché de la cigarette électronique espèrent voir la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn, prendre enfin en considération une alternative au tabac qui demeure selon eux négligée par les grands médias.
M. Sébastien Béziau, le fondateur de Vapyou, – magazine spécialisé dans la cigarette électronique – a ainsi interpellé la ministre à ce propos.
Une mise au point sur l’e-cigarette
D’après de récentes études, l’e-cigarette serait moins dangereuse que le tabac traditionnel car elle ne requiert aucune combustion. Il n’y a donc aucun produit toxique en jeu comme le goudron ou le monoxyde de carbone.
Toutefois, personne ne peut encore garantir de l’innocuité du vapotage. L’e-cigarette demeure un dispositif trop récent pour en étudier les effets à long terme.
De plus, les modèles de cigarette électronique varient beaucoup d’un fabricant à un autre et il n’existe aucune norme officielle pour encadrer leur fabrication.
La question de savoir si la cigarette électronique pouvait servir de passerelle vers le tabagisme classique demeure en suspens.
Aujourd’hui, l’usage du tabac est interdit formellement dans tous les lieux publics fermés et il en va être de même pour l’e-cigarette à compter du 1er octobre 2017.
Une lettre pour défendre la vape libre
Sébastien Béziau, fondateur de Vapyou, est un féroce défenseur d’une vape libre et il est aussi un vapoteur militant très engagé sur le plan personnel contre le tabagisme.
Avec Vapyou et l’association Sovape, M. Béziau a souhaité « mettre au parfum » la nouvelle ministre Mme Agnès Buzyn, sur l’univers et le marché de la vape alors que l’ancienne ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine, avait ignoré le phénomène de la vape pendant 5 ans.
La lettre en question, accompagnée d’un livre réunissant les témoignages de plus de 1000 anciens fumeurs ayant arrêté de fumer grâce à la cigarette électronique et demandant à l’ancienne ministre de la Santé d’écouter et l’inviter à se saisir enfin de l’incroyable opportunité que représente la vape pour réduire drastiquement le tabagisme en France, peut être lue dans son intégralité sur le site de Vapyou, mais Egovap a sélectionné pour vous certains exrtaits.
« Le tabac en France, c’est 78 000 morts par an, un jeune sur trois qui fume, une prévalence tabagique de plus de 30%, presque un record en Europe. Seules la Grèce, la Croatie et la Bulgarie font pire que nous. Une honte pour notre pays. Les britanniques sont passés sous la barre des 17%.
Depuis maintenant près de 10 ans, est apparue la vape (bien mal nommée « cigarette électronique »). Plus de trois millions de fumeurs français l’ont essayé pour réduire leur consommation de tabac. Un million sont complètement sortis du tabagisme.
Aucun doute n’est possible sur l’efficacité de la vape pour le sevrage tabagique. Aucun doute n’est possible sur la nocivité relative au tabac (95% « au moins » d’après le Public Heath England). Aucun doute n’est possible sur le formidable potentiel de la vape pour une politique de santé publique qui se fonderait sur la réduction des risques. »